14 Juillet

 



"J’entends qu’on réfléchit à donner cours pendant les vacances de Pâques, qu’on réfléchit à donner cours pendant le mois de juillet. J’entends que « toutes les options seront étudiées ». J’ai l’impression de rêver. J’ai le sentiment qu’on n’a pas encore compris. J’ai le sentiment que le message que nous envoie le COVID-19 n’est pas suffisamment clair… L’Humanité est à bout de souffle, à bout de performance, à bout de défi, à bout de rendement. Elle a le dos en bouillie. Elle doit se reposer. Elle doit s’arrêter. Elle doit regarder pousser des salades, butiner des abeilles et filer la truite dans les rivières. Elle doit retourner des potagers. Elle doit soigner des vergers. Elle doit planter des graines et des arbres. Elle doit construire des feux de camp autour desquels raconter des contes, des histoires, des légendes, les épaules enveloppées d’une couverture chaude. Elle doit marcher à pas de papas et de mamans sur des petits chemins de campagne, de village, de montagne. Elle doit prendre par la main. Elle doit expliquer les étoiles. Elle doit montrer les fleurs, le sable et le vent. Elle doit serrer dans ses bras les anciens qui auront survécu. Elle doit retrouver ses racines, ses rites, ses rituels, ses pays, ses poètes. Qu’on laisse les enfants et les élèves en paix. Ils ont l’âme fragile. L’Humanité aura besoin d’un temps de résilience. Les anciens devront prendre dans leurs bras. Pour rassurer. Pour aimer. Pour contenir. Nous sommes partis pour des mois, des années. Lorsque l’Humain a balancé une bombe sur Hiroshima, il a pris conscience de sa capacité de réduire la planète à un sac de farine. Il a fait marche arrière, l’Humain. Aujourd’hui, c’est pareil. On doit comprendre cela : notre Humanité est à bout de souffle. On doit faire marche arrière. J’entends qu’on réfléchit à donner cours pendant les vacances. J’ai l’impression de rêver."
Benoît Copée


14 juillet

14 juillet, retraites et virus covid 19

 

Lundi 13 juillet 2020, veille de ce fameux 14 juillet si enthousiasment avec son défilé, ses chars d’assaut, ses mitraillettes et autres bouquets fleuris qui accompagnent cet harmonieux moment de recueillement au pas de l’oie, joyeux et amical.

En cette période de belle euphorie, une chose essentielle a été porté sur nos écrans télé, l’information est importante : ne lâchons pas le problème des retraites.

Et je suis d’accord avec Bruno Lemaire lorsqu’il dit :

« la réforme des retraites est absolument indispensable ».

Et j’en suis très heureux...

On (nous, le peuple) peut donc espérer que le niveau de retraite des ouvriers, femmes de ménage et gardiennes d’enfants, les indispensables du service à la personne, les ouvreurs de portes de voitures et autres laquais porteurs de parapluie, tous les gagnes-petits des petits métiers, tous les travaux qualifiés des manuels-techniciens, égoutiers et autres oubliés qui font de notre pays une merveilleuse république ouverte à la liberté, l’égalité et la fraternité,... et bien, donc, que le niveau de leur retraite sera à la hauteur des salaires-retraites-émoluments des assistés satisfaits qui nous gouvernent, profiteurs complaisants de l’argent publique qui par définition ne leur appartient pas, et qui dondécident de ce qui sera octroyé au monde de la France d’en bas qui leur permet d’être la France d’en haut!!!

Et quand l’accord sera signé avec désaccord, le ministre en charge et ses proches acolytes-collaborateurs au garde à vous pourront savourer, la mine réjouie, un vin millésimé tout frais sorti des caves de l’Elysée, caves savoureusement entretenues par les ors de cette même France d’en haut citée plus haut, pour un vin qui ne sera jamais goûté par cette même France d’en bas citée plus haut.

Et enfin finir par un petit repas au Fouquet’s Paris, réglé par la carte vermeille des largeurs de cette toujours même République citée plus haut.

Ai’je oublié quelque chose ?

Peut-être un certain confinement ciblé pour la rentée de septembre, histoire que les manifestations ne fassent trop de bruit ?… mais non, là je suis mauvaise langue, d’ici qu’on m’accuse de la théorie du complot du virus.!

C’est marrant, mais je doute que l’ami ministre Bruno Lemaire partage ma profonde réflexion !!!

Ce qui d’ailleurs est sans importance, ce n’est que la routine.


Guy de Montagny

N.B. Courage Bruno, vous savez assumer. Même pas peur !


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